Le parc
Financé par le Champagne Pol Roger
Le parc a été remodelé grâce au mécénat du Champagne Pol Roger, qui finance également l’installation des fabriques contemporaines.
Désormais accessible à tous depuis la gare ou l’avenue de Champagne, le jardin du musée a été réaménagé afin de redevenir un parc public. Des spectacles, concerts et activités diverses animent occasionnellement ce théâtre de verdure.
D’un parc à l’anglaise…
Modelé dans la seconde moitié du XIXe siècle, le jardin d’origine s’inspire des parcs anglais du XVIIIe siècle, dont le pittoresque est propice à la délectation et à la promenade.
Une rivière artificielle y serpente jusqu’à un bassin en rocaille en contrebas.
Des chemins jouent sur les arrondis et offrent ainsi plusieurs points de vue. Un kiosque permet de faire halte et de s’abriter. Plusieurs essences de bois se côtoient alors : cerisiers, érables, ifs, pins…
On y trouve aussi face à une maison de jardinier, une serre de grande dimension où sont cultivées 28 espèces d’ananas, 271 espèces d’orchidées tropicales, 52 espèces de palmiers, diverses sortes de camélias et autres espèces qui font la fierté du propriétaire.
En contrebas passe la ligne de chemin de fer Paris-Epernay, inaugurée par Napoléon III en 1849. Le jardin actuel représente la moitié du parc originel, une partie étant occupée par des habitations.
… au jardin public du musée
Le projet imaginé par les architectes paysagistes Julia Golovanoff et Pierre Vandenbrouck de l’Atelier Jours – lauréat du prix de l’aménagement urbain en 2011 – s’inspire du parc conçu aux origines, connu par des photographies et des lithographies anciennes : allées courbes, bosquets, ruisseau, bassin, points de vue aménagés et essences variées.
Dans l’esprit des jardins pittoresques à l’anglaise, le parc du musée s’organise autour d’un vallon central, accessible par une rampe adaptée aux personnes à mobilité réduite. Depuis le parking des Arts, situé rue de Reims, la pente douce se développe dans un boisement d’où apparaît le Château, émergeant de la végétation. Le vallon, bordé de gradins enherbés pouvant accueillir une centaine de personnes, accueille diverses activités culturelles.
Les murets en béton coulé de teinte claire évoquent la craie champenoise et les strates géologiques présentées dans la première section du musée. A l’orée du boisement, un bassin reflète le musée dans un miroir d’eau. Des “fabriques” ou “folies”, réinterprétations contemporaines et poétiques du kiosque du 19e siècle, constituent des espaces privilégiés de détente pour le visiteur.